Transformer nos territoires en des endroits plus inclusifs, plus résilients et plus durables, c’est possible grâce à l’économie sociale et solidaire (ESS) ! Ces entreprises organisées en coopératives, mutuelles, associations ou fondations, partagent en effet des valeurs fortes de solidarité et d’utilité sociale, qui sont autant d’accélérateurs de la cohésion dans nos territoires.
Une colonne vertébrale de notre démocratie locale
Particulièrement présente dans les champs du service à la personne et aux publics, des lieux de convivialité et de l’environnement, les acteurs de l’ESS agissent au quotidien pour le bien commun, et pour les collectivités territoriales qui sont la colonne vertébrale de notre démocratie locale. Ce sont des contributeurs essentiels du développement de nos territoires des plus ruraux aux plus urbains.
En miroir, l’implication des collectivités territoriales dans l’ESS est essentielle et la loi Nôtre de 2015 a renforcé ce partenariat. De nombreuses collectivités, régions, départements, EPCI, communes, favorisent d’ores et déjà l’ESS par l’intégration de clauses dans les marchés publics, dans l’accompagnement à la création d’entreprises, et en mettant à disposition des espaces tels que les tiers-lieux dédiés à l’entrepreneuriat dans l’économie sociale et solidaire. C’est une relation gagnant-gagnant.
Un acteur de la transition écologique territoriale
Fondée sur un modèle innovant, solidaire et souvent très respectueux de l’environnement, l’ESS joue un rôle tout aussi important dans la transition écologique territoriale. Ses acteurs sont à l’avant-garde de notre révolution, promouvant des modes de production et de consommation plus responsables, participant aussi à des actions de collecte et de réutilisation des objets et vêtements, dans un esprit sobre et solidaire.
De manière générale, les acteurs de l’ESS irriguent de plus en plus les champs de l’économie circulaire, la réduction des déchets, et la promotion des énergies renouvelables, souvent aux travers d’éco-organismes, de sociétés coopératives participatives ou d’intérêt collectif.
C’est pourquoi le Gouvernement entend en faire des partenaires incontournables de sa politique de territorialisation de la planification écologique, à commencer par leur intégration aux COP régionales, en cours de déploiement à la demande de la Première ministre et sous la direction de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Une chance pour les ruralités
La croissance du secteur de l’ESS est d’autant plus marquante dans les quartiers de politique de la ville mais aussi dans les territoires ruraux où elle est supérieure à la moyenne nationale avec un taux d’emploi à 14%. Elle trouve en effet une résonance particulière dans les territoires plus fragiles, où elle contribue aux dynamiques de rattrapage et à la solidarité.
Pour accompagner cette dynamique, le plan France ruralités, que j’ai lancé le 15 juin dernier, prévoit une enveloppe de 3 millions d’euros pour financer des acteurs de l’ESS s’installant dans les territoires ruraux dès 2024. Avec ma collègue Olivia Grégoire, ministre des TPE-PME, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et de l’ESS, nous sommes persuadées que l’ESS est une chance pour développer harmonieusement nos ruralités !
***
Parce que l’ESS porte des valeurs d’entraide, de fraternité, de partage et de solidarité, parce qu’elle est un acteur important de nos politiques de transition écologique et parce qu’elle est une chance pour nos ruralités, je suis persuadée qu’elle est un vrai vecteur de cohésion territoriale. État, collectivités territoriales, citoyens doivent s’en emparer pour surmonter les nombreux défis de ce siècle.






