Entretien avec

SEM. Maurice KOUAKOU BANDAMAN, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Côte d’Ivoire en France

La Côte d’Ivoire fait aussi figure d’exemple dans l’Union Africaine (CEDEAO) et dans l’espace communautaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dont elle est membre. La France occupe une place importante dans notre économie.

Comment se portent les relations franco-ivoirienne ?

Elle sont excellentes eu égard au nombre de missions économiques que nous avons réalisées à travers toute la France depuis ma prise de fonction en 2020, et qui rencontrent un très grand succès. Nous voulons attirer de nouveaux investisseurs français dans notre pays, dans tous les domaines. La Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao et de noix de cajou au monde, le troisième en café, le premier en Afrique en caoutchouc et huile de palme. Nous avons constaté que la France est divisée en niche en ce qui concerne les investisseurs, la Bretagne par exemple est connue pour être une grande région agro-industrielle.

Pendant, il n’y a pas d’entreprise bretonne, ni française, qui transforme du cacao ou du café chez nous. Est-ce que la France n’est pas intéressée par cette manne financière ? Les usines ne nous gênent pas, bien au contraire, nous visons la transformation de nos matières premières pour créer de la valeur ajoutée. Aussi sommes nous allés leur présenter les opportunités d’affaires dans ce domaine. De même nous sommes allés à Marseille, à Bordeaux, bientôt nous serons à Lyon.

Parmi les marchés importants remportés récemment par des entreprises françaises, on peut citer : le train urbain (Métro) d’Abidjan ; l’agrandissement de l’aéroport d’Abidjan ; la construction du Parc des Expositions, la route côtière Abidjan – San Pedro, et aussi la construction d’une usine d’eau potable qui fournira environ 30 % de la consommation quotidienne en eau de la ville capitale, avec 28 km de canalisation et deux châteaux d’eau de 5 000 m3 chacun.

Quels sont les secteurs que vous ciblez prioritairement ?

Nous avons des besoins réels en production animale et halieutique, en agriculture, en formation agricole par exemple. Nos besoins en logements sont également considérables : 150 000 logements sociaux d’ici à 2025, des lotissements, des bâtiments administratifs.

La Côte d’Ivoire reste une économie avec une faible industrialisation. Le pays a identifié la nécessité de renforcer sa chaîne de transformation de matières premières comme point clé de son développement.

Nos projections de croissance pour 2023 était de 7,2%, notre position de hub de l’Afrique de l’Ouest, l’existence de zones franches et zones économiques spéciales, l’appartenance à l’UEMOA*, « un euro investi rayonne sur toute la sous-région », et les facilités administratives, font de la Côte d’Ivoire un pays qui inspire confiance et en qui vous devez avoir confiance. La stabilité politique et monétaire de notre pays est un atout majeur pour les investisseurs ».

Le secteur privé est pour nous un levier du développement. La Côte d’Ivoire a fait clairement le choix stratégique de miser pleinement sur le secteur privé pour son développement économique. Ce secteur bénéficiera ainsi de 74 % de l’investissement total du Plan National de Développement (PND) qui prévoit d’importants investissements dans l’agro-industrie et la manufacture et de grands projets dans les secteurs de l’énergie, de la logistique, et de l’économie numérique.

Le dynamisme du secteur privé est attendu dans ses diverses formes, des PPP dans les secteurs technologiques et de compétences à l’innovation. Les parts de l’agriculture (28 % du PIB), des services (46,4 %), et de l’industrie (25,6 %), les mines (4 %).

Quel avantage présentent les entreprises françaises par rapport à d’autres pays ?

La Côte d’Ivoire c’est 28 millions d’habitants. 850 entreprises françaises sont déjà basées dans notre pays. Ils participent à 25% du PIB et 30% de l’emploi privé.

L’agriculture représente 22% du PIB de notre pays, 60% de terres arables, les imports. La France a perdu sa première place en tant qu’investisseur étranger en Côte d’Ivoire, elle n’occupe plus que la troisième place en tant que pays fournisseur, après le Nigéria et l’Inde.

Mais la formation de nos jeunes a toujours été une priorité du gouvernement de Côte d’Ivoire car ils doivent participer au développement de notre pays. Les jeunes diplômés et professionnels de la diaspora sont de plus en plus nombreux à vouloir s’engager plus pour l’Afrique et sont prêts à y créer des entreprises et des emplois.

L’Etat de Côte d’Ivoire crée les conditions pour les accueillir : des guichets uniques, des facilités administratives et fiscales, des programmes de mentorat et la mise à disposition des incubateurs, des financements spécifiques et des prêts à des taux préférentiels, des partenariats avec des institutions locales, des réductions voire des exonérations d’impôts.…Pour ne citer que ces mesures là. De plus en plus de dispositifs de facilitation, d’encouragement et de soutien sont mis en place en faveur des entrepreneurs de la diaspora.

Que représente la communauté ivoirienne en France en termes de chiffre ?

La communauté ivoirienne en France représente environ cent deux mille personnes selon les chiffres officiels que les autorités françaises nous transmettent. Mais le nombre réel est supérieur car certaines personnes n’ont pas de titre de séjour. C’est la plus forte communauté ivoirienne à l’étranger puisque nous sommes plus d’un million d’ivoiriens à l’extérieur du pays et la destination française est la première.

Pouvez-vous nous faire une cartographie des ivoiriens en France ? Où vivent-ils le plus sur le territoire français ?

D’abord, bien sûr, en Île de France. Ils sont environ 80% en région parisienne, 20% en province. Les grands pôles de concentration des ivoiriens sont Paris et sa région, Marseille et Bordeaux.

Sait-on de quelle région de la Côte d’Ivoire les ivoiriens de France sont originaires ?

Ils viennent de partout ! Nous avons des associations de toutes les régions ivoiriennes, constituées en France. Mon prédécesseur, l’Ambassadeur Charles PROVIDENCE GOMIS – Paix à son Âme – avait fait un travail remarquable pour les identifier et les fédérer.

Dans quels domaines professionnels exercent-ils ?

C’est très varié. Nous avons bien sûr des compatriotes qui exercent des métiers artisanaux, des ouvriers. Il y aussi, partout, des étudiants et un certain nombre de nos compatriotes dans la gardiennage et la sécurité. Mais nous rencontrons aussi dans des secteurs plus pointus, la haute administration, l’enseignement supérieur, la banque, l’assurance, sans parler des entrepreneurs qui sont de plus en plus nombreux. Le profil des ivoiriens évolue, émergent en France, et en train d’évoluer.

Les ivoiriens s’intègrent-ils bien alors ?

Bien sûr, c’est une fierté pour notre pays. Le rayonnement de la Côte d’Ivoire se fait à travers le succès de ses enfants. Et quand nous sommes arrivés, le premier message que nous avons lancé à notre compatriotes, c’est celui de leur dire qu’ils sont tous autant qu’ils sont, des ambassadeurs de la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire que chacun projette l’image de notre pays et nous devons le faire en bien. Qu’à travers nous leurs aiment et respectent notre pays. Le chef de l’État, le gouvernement font beaucoup.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est respectée à nouveau, la Côte d’Ivoire brille dans les plus hautes instances internationales. Elle a repris sa place là où le Président Houphouët-Boigny l’avait laissée grâce à l’action du Président Alassane OUATTARA, et nous, ivoiriens de la Diaspora, nous devons apporter notre contribution.

J’ai assisté à la réunion qui a précédé la rencontre de football Côte d’Ivoire – France, à Marseille, dans le bureau du Préfet de région. Le représentant du maire était là, tout comme le commissaire, un haut fonctionnaire de la police. Le préfet leur a demandé qu’elle serait la situation sécuritaire autour du match. Les deux, unanimes, en dit : « Non, non, Monsieur le Préfet, avec les ivoiriens, on n’a jamais de problèmes ! On doit s’attendre à rien du tout, ce sont des gens paisibles ». Et effectivement, bien que les ivoiriens de Côte d’Ivoire perdus le match, dans les rues de Marseille, les ivoiriens chantaient gaiement en chantant et en dansant. Comme on dit chez nous: « C’est ça, la Côte d’Ivoire! ».

Vous voulez dire que la qualité de l’immigration ivoirienne s’est améliorée ?

Je veux dire qu’évidemment, nous avons aussi des ivoiriens qui arrivent dans des conditions difficiles, qui sont sans papiers, qui passent par la mer comme ceux évoqués dans les médias. Quand ils arrivent ici, ce sont naturellement dans des conditions difficiles et illégales.

Mais pour le plus grand nombre, ce n’est pas ce qu’il faut retenir. De nombreux ivoiriens sont parfaitement intégrés, comme je l’ai dit, dans le tissu économique et social français, ils créent des richesses et, de plus en plus, cherchent à investir dans leur patrie d’origine, la Côte d’Ivoire, pour participer à son développement. C’est un mouvement qui a débuté après la première élection du Président Ouattara, en 2011, et qui n’a fait que s’amplifier depuis, encouragé par les pouvoirs publics ivoiriens.

Quel message souhaiteriez-vous adresser à ceux qui pensent à emprunter la voie illégale, avec les risques qu’elle comportent, pour venir en France ?

Au-delà du danger de perdre la vie, il faut dire, aussi bien aux ivoiriens qu’aux africains qui sont tentés d’entrer illégalement en Europe et en France pensant y vivre mieux qu’ils se leurrent. C’est plus que difficile. C’est un chemin de croix, long, dangereux et sans assurance de réussir à la fin. On ne peut pas avoir de papier, trouver du travail, ou alors un travail misérable, pénible, car l’employeur qui engage un sans papier l’exploite sans vergogne. À tout moment, le clandestin peut être expulsé. Il n’y a rien à gagner, pour soi ou pour sa famille, à vivre dans ces conditions.

Le Chef de l’Etat, Monsieur Alassane OUATTARA, a régulièrement lancé un appel aux ivoiriens, partout dans le monde, pour qu’ils retournent dans leur pays d’origine pour contribuer à son développement et à la réconciliation nationale. Comment cela se traduit-il concrètement pour les Ivoiriens de France ?

De plus en plus de hauts responsables en Côte d’Ivoire, même des Ministres dans le Gouvernement ivoirien, sont issus de la diaspora, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. Le Directeur Général de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, celui de la CIE et de la SODECI (la compagnie de l’électricité et celle de l’eau), et de nombreux autres sont des cadres issus de la diaspora. Nous avons d’autres ivoiriens qui rentrent régulièrement pour créer des entreprises en Côte d’Ivoire… Toutes ces personnes ont répondu à l’appel du Président de la République.

Malgré les différences salariales, ces ivoiriens acceptent de repartir ?

Oui, ils acceptent cela parce qu’ils ont conscience, et envie, d’apporter ce qu’ils ont appris à leur pays, même s’ils enregistrent une perte de salaire. Et puis, en France, le coût de la vie est beaucoup plus élevé que chez nous où, de surcroît, il y a la chaleur et la solidarité de la famille. Ils ont sens patriotique qui, dans la balance, pèse plus que la question financière.

Au moment même où nous faisons cette interview, j’apprends qu’un de nos compatriotes travaillant dans une entreprise en Inde et qui gagne plus de 20 millions FCFA veut rentrer dans son pays. Voyez-vous, il y a ce sentiment d’apporter à son pays, même si ce n’est pas le même salaire. La question de la relativité doit être prise en compte. Nous sommes ici en France, c’est vrai, en valeur absolue, les salaires sont plus importants, mais le coût de la vie aussi est beaucoup plus élevé que chez nous.

Les gestes d’apaisement politique qui se sont multipliés ces dernières années, ont-ils joué un rôle ?

Bien sûr ! Le nombre de personnes que nous recevons chaque jour au Consulat Général, les uns pour demander un passeport, les autres pour demander un visa, est exponentiel… Même des binationaux qui ne s’étaient jamais rendus en Côte d’Ivoire veulent aller découvrir leur pays pour la première fois. Ils ont cet enthousiasme à l’égard de leur pays parce qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire rayonne.

Les ivoiriens sont fiers de leur pays. Et la victoire que nous venons d’obtenir à la CAN ne va faire qu’amplifier ce phénomène. Pendant la compétition, nous avons eu le Consulat Général fait une belle cérémonie d’ouverture, au Pavillon Royal, en synergie avec la cérémonie officielle du Stade Ebimpé d’Abidjan. Après, sur toute la durée de la compétition, à l’ambassade, nous avons organisé « un village de la CAN », dénommé « Village AKWABA » qui a connu une fréquentation incroyable jusqu’à l’explosion de joie finale au Pavillon Dauphine. Les ivoiriens de France ont communié avec leur équipe nationale et leur pays. C’était magnifique à voir ! Notre pays est aussi attractif pour les non ivoiriens. Nous avons délivré plus de 20 000 visas l’année dernière, en hausse de 80%.

Vous êtes Ambassadeur plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Française, mais également le Représentant Personnel du Président de la République auprès de l’OIF (l’Organisation Internationale de la Francophonie)

Oui le français est notre langue commune, en plus de tout ce que nous partagerons déjà avec la France, la francophonie est ce pont qui uni nos deux nations. Le français fait partie des langues les plus parlées dans le monde et cela aussi représente un atout. Mais il n’y a pas que la langue française dans la francophonie qui fait sa force. Aujourd’hui la francophonie regroupe des pays qui n’ont pas pour langue officielle la langue française.

Des pays de langue anglaise, le Ghana, le Rwanda par exemple, des pays de langue lusophone font partie de la francophonie parce qu’au-delà de la langue, nous avons des valeurs qui nous rassemblent. La question de la liberté, la question des droits de l’homme, la question de la promotion du genre, de la femme. Et tout cela, c’est une communauté de destin fondée sur un humanisme partagé.

Mais la francophonie, la langue française, évolue dans la mesure où, dans les trente années qui viennent, la langue française sera parlée par près d’un milliard de personnes. Donc c’est un marché. Un marché pour les opérateurs culturels, pour les opérateurs économiques.

En renforçant la francophonie économique, nous sommes en train de créer un espace de prospérité et de partage.

Ce n’est pas tant le rang de 5ème place mondiale qui compte, mais l’évolution positive de la francophonie et de la langue française qui est aujourd’hui parlée parce qu’il est vu dans l’espace économique francophone comme un espace d’avenir. Et tous les pronostics indiquent que dans les 30 à 50 années à venir, c’est l’Afrique qui sera la première puissance mondiale.

Pour quelles raisons les non ivoiriens viennent en Côte d’Ivoire ?

Pour des raisons économiques, des raisons touristiques et des raisons culturelles. La Côte d’Ivoire est devenue très attractive. La Côte d’Ivoire étant un pays d’immigration ce flux migratoire crée aussi beaucoup de richesse chez nous.

D’ailleurs, la Côte d’Ivoire possède une longue tradition en matière d’hospitalité. Nous avons une stratégie ambitieuse aussi de faire du tourisme autrement qui vise à faire de la Côte d’Ivoire une destination d’avenir, et du tourisme un levier de croissance, de création d’emplois, de réduction de la pauvreté en milieu rural, un facteur de cohésion et de contribution à la prospérité de notre nation.

L’Ambassade vient d’accueillir un nouveau Bureau du Tourisme dans ses murs, à quoi répond ce redéploiement ?

La vision du Gouvernement de Côte d’Ivoire de faire du secteur touristique le troisième pôle de son développement économique, s’est matérialisée par la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement touristique 2018/2025 : « Sublime Côte d’Ivoire ». Une diplomatie de tourisme économique ambitieuse qui s’est accompagnée par l’ouverture de 15 Bureaux du Tourisme à travers le monde entier qui est pilotée par Côte d’Ivoire Tourisme, structure publique nationale reconnue aujourd’hui selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (O.M.T.), parmi les plus dynamiques et meilleur allié de développement de nos pays.

Guidée par le leitmotiv, « Repenser le tourisme », la Côte d’Ivoire donc a instauré, une nouvelle approche de la pratique de l’activité touristique par la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement touristique : « Sublime Côte d’Ivoire ». Qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire un pays à vocation touristique à l’échéance 2025 en l’érigeant comme l’un des trois piliers de son développement économique, et l’établissant dans le Top 5 des puissances touristiques africaines.

Le tourisme se présente ainsi comme le premier secteur pourvoyeur d’emplois (plus de 8% de l’emploi mondial) en plus d’être le leader des secteurs d’exportation de services avant le pétrole et ses dérivés, les matières premières agricoles et minières, avec près de 1.035 milliard de dollars US pour plus d’un milliard de voyageurs en 2013, selon l’O.M.T.

107 milliards investis, 460 entreprises créées et 18 636 d’emplois directs et indirects en 2021. La Direction du Guichet unique du tourisme, pour les exercices 2020 et 2021 a affiché des bilans satisfaisants. Ne serait-ce que pour la saison 2021, ce sont au total plus de 107, 328 milliards de FCFA d’investissements qui ont été réalisés pour les 460 entreprises (établissements d’hébergement et agences de voyages) qui ont bénéficié d’agréments et de licences d’exploitation. Le tout ayant généré 18 636 emplois directs et indirects.

Les statistiques prévoient, près de 1,6 milliard de visiteurs pour plus de 2000 milliards de dollars américains en termes de recettes. Alors il était urgent pour nous de redéfinir notre politique touristique.

Avec ses nouveaux bureaux nous allons mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de promotion touristique et participer au rayonnement de la Côte d’Ivoire comme une destination touristique durable, responsable et équitable avec au cœur de nos préoccupations la satisfaction de nos visiteurs et de nos partenaires.

Comment comptez-vous repositionner votre leadership sur l’échiquier mondial des destinations de voyage ?

Soucieuse de se repositionner sur le marché du tourisme africain qui attire près de 10 % de touristes internationaux et grâce à l’intérêt croissant marqué pour l’Afrique sub-saharienne, la Côte d’Ivoire a mis en place un plan d’urgence présidentiel pour faire de ce secteur, un maillon fort de son économie.

Cette volonté politique s’est traduite par plusieurs décisions gouvernementales visant à attirer les investisseurs, notamment : un code d’investissement des plus attrayants, la réforme de l’Agence Nationale gouvernementale Côte d’Ivoire Tourisme, l’office national du tourisme, l’introduction de l’e-visa à l’aéroport ; un nouveau code du tourisme.

Le tourisme est l’un des secteurs prioritaires de l’économie ivoirienne, mais aussi pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire. C’est une pépite et c’est à juste titre qu’elle doit être développée et entretenue car c’est un secteur hyperconcurrentiel dans lequel se réinventer n’est pas une option. Au point que l’économie touristique est même devenue une priorité nationale dans la Vision 2030 du Président de la République.

La Côte d’Ivoire a tout ce qu’il faut pour rayonner et consolider sa position en tant que destination touristique.

Notre pays possède des richesses uniques qui lui permettent de se démarquer dans un contexte concurrentiel.

Du Bas-Sassandra au Sud-Comoé, du Denguelé aux Savanes, des Montagnes au Zanzan en passant par les Lacs, la Côte d’Ivoire propose une des plus vastes et diversifiées offres touristiques. Notre territoire est contrasté avec une culture riche et authentique, une gastronomie diversifiée, une légendaire hospitalité qui permet d’offrir aux touristes une expérience touristique mémorable : nature, biodiversité et activité de plein air, soleil et plage, et une vie d’art et gastronomie d’ici et enfin culture, patrimoine et art …

Pour conclure ?

Je peux vous dire que Le Président de la République Alassane Ouattara n’a eu de cesse de repositionner la Côte d’Ivoire dans tous les domaines sur la planète à travers une volonté politique clairement affichée. Tout est mis en œuvre pour faire rayonner et consolider notre position en tant que destination et terre d’investissement.

Nous en tant qu’ambassade œuvrons pour garantir une qualité de service constante, indissociable de l’image et de l’attractivité de la destination Côte d’Ivoire. La démarche qualité est à ce titre précieuse puisqu’elle est indispensable pour valoriser notre stratégie, vis-à-vis des publics accueillis et des partenaires.

Quels que soient les secteurs notre objectif est de créer le maximum de richesses et d’emplois, tout en tirant la croissance durablement et de façon inclusive. Conformément aux objectifs du programme de société de SEM Alassane Ouattara « Pour une Côte d’Ivoire solidaire ».

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