J’étais à Abidjan en octobre dernier. J’y ai reçu un accueil extrêmement amical de la jeunesse, de la société civile et des autorités publiques, et j’ai pu constater la qualité et la force des liens qui unissent la France et la Côte d’Ivoire, sur le plan économique notamment.
Les partenariats franco-ivoiriens sont nombreux et concernent tous les pans de l’économie ivoirienne. Ils sont particulièrement dynamiques dans les domaines déterminants pour l’avenir du continent africain que sont la santé — la France était en 2020 le 3e fournisseur d’équipements techniques et médicaux dans le pays — ou l’agriculture, tout en favorisant le transfert de compétences. L’agriculture représente la moitié des emplois du pays et les produits agricoles la moitié de notre commerce bilatéral.
La France contribue à cette vitalité du secteur agricole, avec par exemple la SCB, filiale ivoirienne de la Compagnie Fruitière, qui est à l’origine de 75 % de la production ivoirienne de bananes : j’ai été frappé de voir combien cette entreprise modèle, à la pointe en matière d’agroécologie et de technique, en matière de gestion de l’eau, est exemplaire dans le champ de la RSE et de la protection du bien-être de ses salariés. Elle y contribue aussi, par le biais d’Auchan, qui se déploie dans le pays, offrant un débouché aux produits issus de l’agriculture locale et facilitant l’apprentissage des jeunes et la formation aux métiers de la distribution.
Mais le savoir-faire français, dans les secteurs stratégiques d’avenir que sont le numérique ou la ville durable, est également présent en Côte d’Ivoire. J’en veux pour preuve le Club ville durable, qui fédère des entreprises françaises spécialisées dans les transports, la logistique, l’énergie, ou le projet de métro d’Abidjan, qui associe les entreprises françaises Bouygues, Colas Rail, Alstom et Keolis et va désenclaver de nombreux quartiers.
La French Tech Abidjan, quant à elle, constitue un pont entre les écosystèmes du numérique français et ivoirien. Avec un apport autour de 10 % du PIB ivoirien, l’économie numérique est un pilier essentiel de la transformation de l’économie ivoirienne.
Depuis plusieurs années, sous l’impulsion du Président de la République, le partenariat entre l’Afrique et la France se renouvelle. Dans cette perspective, la Côte d’Ivoire a un rôle essentiel à jouer.
Notre ambition, dans le sillage du sommet Afrique-France de Montpellier en 2022, est de faire que nos jeunesses, nos sociétés civiles et la diaspora africaine en France donnent un nouvel élan à la relation Afrique-France. C’est la raison pour laquelle j’ai inauguré la Communauté Afrique France Entrepreneurs de Côte d’Ivoire, qui contribuera, sans nul doute, à faire émerger de nouveaux liens humains et économiques, au service du boom économique de l’Afrique et des synergies de demain !
La jeunesse est la force et l’avenir du continent africain : la moitié de sa population aura moins de 25 ans en 2050 et il abritera alors un quart de la population mondiale !
La vitalité de la jeunesse ivoirienne m’a profondément marqué ! À l’Agora de Koumassi, j’ai découvert un lieu vibrant, construit autour de la culture du collectif, de l’esprit d’équipe et de solidarité.
Avec elle, créons davantage de ponts et tissons davantage de liens ! Avec elle, cultivons et approfondissons les liens d’amitié forts entre la Côte d’Ivoire et la France !
